Le mardi 25 mars dernier, c’était la journée mondiale de la procrastination, un événement auquel la plupart d’entre nous ont participé sans même le savoir.
Premièrement, la procrastination c’est quoi?
La procrastination, c’est le fait de repousser à demain ce qu’on peut faire tout de suite. C’est un concept très vaste qui peut aller d’un devoir de science à des factures à payer. L’exemple le plus lointain de procrastination est le portrait d’Abigail Adams peint par Gilbert Stuart: l’artiste a remis durant quinze ans l’achèvement de ce portrait.
Selon une étude de Radio-Canada, 50% de la population admet procrastiner au moins une heure par jour, ce qui équivaut à 15 jours de procrastination ininterrompus par année!
C’est John Perry, un professeur en philosophie à l’Université de Stanford, qui a soi-disant « inventé » la procrastination, car ce fut le premier à mettre un nom sur ce type de paresse.
Cependant, la journée mondiale de la procrastination, elle, a été fondée par David D’Équainville en 2010 pour… aucune raison particulière!
Mais… pourquoi est-ce qu’on procrastine?
Les causes de la procrastination sont sujettes à débat puisqu’il n’y a aucune raison claire. Cependant, plusieurs chercheurs et psychologues affirment que ce serait lié à un manque de confiance en soi et un désir de perfection. Après tout, mon devoir sera peut-être de meilleure qualité si je le fais demain.
En contrepartie, une étude publiée par des neurologues en 2022 établit un lien entre la pénibilité d’une tâche et le délai. En résumé, on a l’impression qu’une tâche est moins ennuyeuse si on la réalise plus tard. De plus, une analyse similaire démontre que la procrastination est un trait héréditaire. Donc, la prochaine fois que vous avez l’impression de repousser à demain, vous pouvez remercier vos parents!
Finalement, le plus important est de réaliser la tâche, peu importe combien de temps elle nous prend …tout comme cet article que j’ai mis une semaine à écrire!