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Les effets néfastes du Black Friday

Le vendredi 29 novembre, les magasins ont ouvert leurs portes aux grands consommateurs ! Et pendant que les chasseurs de rabais comblaient leur faim, une tonne de déchets a été déversée.

Le terme « Black Friday » est apparu pour la première fois dans les années 1950 à Philadelphie, où les policiers l’ont employé pour décrire le chaos qui a suivi lorsque les clients ont envahi les rues après l’Action de grâce. Désormais, cette journée de magasinage célèbre dure plusieurs jours. Certains la considèrent comme le signal du début du temps des fêtes ou une importante occasion de se faire plaisir avant Noël. Cet évènement culturel a pris de l’ampleur à travers le monde. Tellement que les gens sont effrayés de manquer les offres imbattables du «Black Friday». Cet évènement incite près de 6 % des consommateurs à prendre des décisions impulsives pendant cette période. Les grands patrons d’entreprise se réjouissent de ces émotions et les utilisent pour stimuler l’urgence d’acheter, d’acheter et d’acheter encore plus.

En ce qui concerne les achats, les ventes les plus fréquentes sont celles des objets électroniques. Ces achats en constante augmentation renferment des matières dangereuses susceptibles de nuire à l’environnement. En plus, la fabrication d’un seul «smartphone» nécessite environ 14 000 litres d’eau. De même, l’industrie de la mode rapide est un autre coupable majeur. Les processus de production de mode rapide sont souvent liés à des produits chimiques toxiques qui nuisent à la fois à l’environnement et à la santé des travailleurs(es). Il ne faut pas oublier que le changement de tendance de la mode implique qu’une grande majorité des produits se retrouvent jetés. En outre, la mode rapide contribue à près d’environ 10 % des émissions mondiales de carbone, ce qui en fait l’un des plus grands pollueurs après le secteur agricole. Le coût environnemental de la production, du transport et de l’élimination de ces vêtements est énorme, mais tout cela est ignoré à la fois par les consommateurs, mais également par les commerçants. Ces derniers considèrent cet évènement commercial comme la chance de remplir leur porte-monnaie et la possibilité d’écouler la marchandise. Les données statistiques leur sont favorables, car en seulement quelques jours, le nombre de ventes augmente de 221 % en moyenne.  En 2023, les consommateurs américains ont dépensé la somme incroyable de 9,8 milliards de dollars lors du «Black Friday». Parallèlement, juste durant le «Black Friday», Amazon a produit 55,8 millions de tonnes de CO2, l’équivalent de la production de gaz à effet de serre d’un pays comme le Portugal.

De nombreux individus optent pour nier toutes les répercussions que ces achats entraînent. Toutefois, nous pouvons féliciter plusieurs organismes, notamment Greenpeace, qui continuent à s’y opposer. En 1922, Greenpeace a repris le concept, né au Canada, du «Buy Nothing Day». Il s’agit d’une opération qui consiste à… ne rien acheter en ce jour. Car oui, c’est peut-être un jour aussi banal que les autres.

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Le vendredi 29 novembre, les magasins ont ouvert leurs portes aux grands consommateurs ! Et pendant que les chasseurs de rabais comblaient leur faim, une tonne de déchets a été déversée.

Le terme « Black Friday » est apparu pour la première fois dans les années 1950 à Philadelphie, où les policiers l’ont employé pour décrire le chaos qui a suivi lorsque les clients ont envahi les rues après l’Action de grâce. Désormais, cette journée de magasinage célèbre dure plusieurs jours. Certains la considèrent comme le signal du début du temps des fêtes ou une importante occasion de se faire plaisir avant Noël. Cet évènement culturel a pris de l’ampleur à travers le monde. Tellement que les gens sont effrayés de manquer les offres imbattables du «Black Friday». Cet évènement incite près de 6 % des consommateurs à prendre des décisions impulsives pendant cette période. Les grands patrons d’entreprise se réjouissent de ces émotions et les utilisent pour stimuler l’urgence d’acheter, d’acheter et d’acheter encore plus.

En ce qui concerne les achats, les ventes les plus fréquentes sont celles des objets électroniques. Ces achats en constante augmentation renferment des matières dangereuses susceptibles de nuire à l’environnement. En plus, la fabrication d’un seul «smartphone» nécessite environ 14 000 litres d’eau. De même, l’industrie de la mode rapide est un autre coupable majeur. Les processus de production de mode rapide sont souvent liés à des produits chimiques toxiques qui nuisent à la fois à l’environnement et à la santé des travailleurs(es). Il ne faut pas oublier que le changement de tendance de la mode implique qu’une grande majorité des produits se retrouvent jetés. En outre, la mode rapide contribue à près d’environ 10 % des émissions mondiales de carbone, ce qui en fait l’un des plus grands pollueurs après le secteur agricole. Le coût environnemental de la production, du transport et de l’élimination de ces vêtements est énorme, mais tout cela est ignoré à la fois par les consommateurs, mais également par les commerçants. Ces derniers considèrent cet évènement commercial comme la chance de remplir leur porte-monnaie et la possibilité d’écouler la marchandise. Les données statistiques leur sont favorables, car en seulement quelques jours, le nombre de ventes augmente de 221 % en moyenne.  En 2023, les consommateurs américains ont dépensé la somme incroyable de 9,8 milliards de dollars lors du «Black Friday». Parallèlement, juste durant le «Black Friday», Amazon a produit 55,8 millions de tonnes de CO2, l’équivalent de la production de gaz à effet de serre d’un pays comme le Portugal.

De nombreux individus optent pour nier toutes les répercussions que ces achats entraînent. Toutefois, nous pouvons féliciter plusieurs organismes, notamment Greenpeace, qui continuent à s’y opposer. En 1922, Greenpeace a repris le concept, né au Canada, du «Buy Nothing Day». Il s’agit d’une opération qui consiste à… ne rien acheter en ce jour. Car oui, c’est peut-être un jour aussi banal que les autres.