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Éditorial-Le mois de transition

Il m’est arrivé de nombreuses fois de me demander à quoi servait vraiment le mois de novembre. Ce n’est pas le mois de l’Halloween, pourtant il nous reste des bonbons. Ce n’est pas le mois de Noël non plus, même si certaines personnes ignorent novembre et sautent directement à décembre. Ce n’est pas vraiment l’automne, car il commence déjà à neiger, mais ce n’est pas encore l’hiver, car il n’y a pas assez de flocons et la température demeure légèrement trop chaude.

Avec ses températures étranges et sa situation «sandwich» entre deux fêtes importantes de l’année, novembre s’exprime comme un mois de transition. Et tous les élèves le vivent aussi, en raison de la fin de la première étape et le début de la deuxième. Ce mois s’installe avec une discrétion particulière, apportant des changements subtils dans notre environnement. Les feuilles qui ont dansé dans le vent tout au long d’octobre commencent à ternir, abandonnant leurs couleurs flamboyantes et formant un tapis craquant sous nos pieds. Un soir, le ciel noircit vers 19h; une semaine après, la noirceur enveloppe déjà la ville à 17h, nous rappelant l’hiver qui approche à grands pas. Cette période est semblable à un interlude entre deux actes météorologiques. Personnellement, j’ai résisté le plus longtemps que possible à mon manteau d’hiver, mais ma détermination s’est affaiblie quand le froid a augmenté radicalement.

Il ne faut surtout pas oublier la première neige. Elle n’est pas seulement un évènement météorologique significatif, elle est aussi l’emblème de la saison du ski, des glissades, un signe annonciateur de Noël et de toutes les célébrations qui nous font aimer le froid. Elle est un symbole nécessaire pour l’économie des sports d’hiver et pour celle liée à la culture hivernale. Cependant, selon une compilation réalisée par la Presse, depuis 1975, les premiers flocons arrivent en moyenne une quinzaine de jours plus tard pour les villes du Québec; un phénomène attribué aux changements climatiques.

Bref, novembre est un mois transitionnel, marquant la fin d’une période vibrante en couleurs et le début d’une période plus calme. Alors que la nature se prépare, nous faisons de même en embrassant tranquillement la saison froide avec tout ce qu’elle apporte: du confort, des moments chaleureux et une atmosphère distincte qui lui est propre. Profitez de ce mois pour vous recentrer et commencer la nouvelle étape avec force!

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Il m’est arrivé de nombreuses fois de me demander à quoi servait vraiment le mois de novembre. Ce n’est pas le mois de l’Halloween, pourtant il nous reste des bonbons. Ce n’est pas le mois de Noël non plus, même si certaines personnes ignorent novembre et sautent directement à décembre. Ce n’est pas vraiment l’automne, car il commence déjà à neiger, mais ce n’est pas encore l’hiver, car il n’y a pas assez de flocons et la température demeure légèrement trop chaude.

Avec ses températures étranges et sa situation «sandwich» entre deux fêtes importantes de l’année, novembre s’exprime comme un mois de transition. Et tous les élèves le vivent aussi, en raison de la fin de la première étape et le début de la deuxième. Ce mois s’installe avec une discrétion particulière, apportant des changements subtils dans notre environnement. Les feuilles qui ont dansé dans le vent tout au long d’octobre commencent à ternir, abandonnant leurs couleurs flamboyantes et formant un tapis craquant sous nos pieds. Un soir, le ciel noircit vers 19h; une semaine après, la noirceur enveloppe déjà la ville à 17h, nous rappelant l’hiver qui approche à grands pas. Cette période est semblable à un interlude entre deux actes météorologiques. Personnellement, j’ai résisté le plus longtemps que possible à mon manteau d’hiver, mais ma détermination s’est affaiblie quand le froid a augmenté radicalement.

Il ne faut surtout pas oublier la première neige. Elle n’est pas seulement un évènement météorologique significatif, elle est aussi l’emblème de la saison du ski, des glissades, un signe annonciateur de Noël et de toutes les célébrations qui nous font aimer le froid. Elle est un symbole nécessaire pour l’économie des sports d’hiver et pour celle liée à la culture hivernale. Cependant, selon une compilation réalisée par la Presse, depuis 1975, les premiers flocons arrivent en moyenne une quinzaine de jours plus tard pour les villes du Québec; un phénomène attribué aux changements climatiques.

Bref, novembre est un mois transitionnel, marquant la fin d’une période vibrante en couleurs et le début d’une période plus calme. Alors que la nature se prépare, nous faisons de même en embrassant tranquillement la saison froide avec tout ce qu’elle apporte: du confort, des moments chaleureux et une atmosphère distincte qui lui est propre. Profitez de ce mois pour vous recentrer et commencer la nouvelle étape avec force!

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