Ah, avril. Ce mois où tout le monde passe son temps à espérer qu’il finisse enfin pour laisser place au dernier mois complet d’école et au début de l’été. En tant qu’étudiante qui gradue cette année, je ne peux m’empêcher de rêver au soleil, aux journées plus longues, au bal de finissants et à tout ce que la chaleur annonce.
Malgré tout, avril n’est pas totalement ennuyant. En effet, il s’agit d’un mois où on célèbre la beauté de notre langue ce qui, en soi, est assez majeur même si parfois, soyons honnêtes, les conjugaisons et les règles de grammaire peuvent sembler un peu trop longues à digérer, comme cet hiver qui refuse de s’en aller. Mais, en ce mois du français, pourquoi ne pas profiter de chaque occasion pour s’immerger dans cette langue qui nous unit tous ici, au Québec ? Lire un bon livre, discuter de nos auteurs préférés ou même participer aux activités proposées par notre école pour honorer notre langue.
Pour moi, ce mois d’avril, c’est aussi un rappel que la fin est proche. Oui, la fin de l’hiver, mais aussi la fin d’une étape dans notre parcours secondaire. Les journées qui rallongent et les oiseaux qui commencent à chanter me donnent l’impression que l’été et la liberté ne sont plus très loin. Mais avant d’y arriver, il reste encore quelques mois de travail, quelques examens à préparer, quelques derniers moments à savourer avec nos amis, nos enseignants et notre école.
Alors, même si l’épuisement se fait sentir, il faut essayer de prendre ce mois comme un moment pour apprécier non seulement les subtilités de notre langue, mais aussi la chance de pouvoir la parler, la vivre et la partager avec ceux qui nous entourent.