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Le FIFA, une mine d’or inexploitée

Offrir une tribune aux artistes et à leurs idées, c’est le but de la plupart des événements culturels, mais pour certains qui utilisent la vidéo comme moyen de diffusion, c’est parfois plus difficile de trouver un endroit, et surtout des yeux avec qui partager leur travail. Cette place de rayonnement, c’est l’objectif principal du Festival International du Film sur l’Art (FIFA) qui présentait cette année sa 43e édition. À divers endroits dans les villes de Montréal et Québec, des projections étaient organisées ainsi que des échanges entre le public et les réalisateurs sur leurs œuvres. Bien que les représentations en présentiel soient finies, il vous est encore possible d’avoir un accès illimité à l’entièreté du contenu cinématographique en compétition lors de cette édition pour la somme (élevée) de 60 $ sur le site arts.film. Un incontournable, selon moi, est le documentaire de la réalisatrice danoise Sissel Morell-Dargis, Balomania. Il s’agit d’une incursion dans le monde des favelas brésiliennes et de la découverte de ces intrigants «ballons-mandala» surdimensionnés. Ce récit visuel nous plonge dans les traditions que plusieurs Brésiliens se font le devoir de poursuivre. Il s’agit de la confection d’immenses sphères qu’on libère dans l’atmosphère, malgré le fait que cette coutume soit interdite.  Au Brésil, cette «mafia des ballons» est considérée comme une pratique illégale, passible de plusieurs années d’emprisonnement.

Un documentaire immersif et captivant qui, je l’espère, sera disponible très bientôt à une plus grande audience et à moindre coût!

En bref, le FIFA présentait des œuvres cinématographiques différentes et engagées qui ont bien besoin d’être mises de l’avant sur des plateformes plus accessibles. Pour y arriver, pourquoi ne pas inclure ces films lors des bandes-annonces au cinéma, du moins pendant le mois de mars!

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