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Éditorial – Oser le nouveau

Partir à l’aventure, essayer un nouveau plat, faire les premiers pas dans une relation… Les occasions sont nombreuses lorsqu’il en vient à découvrir de nouveaux chemins. Bien qu’elles soient souvent accompagnées de stress, de fébrilité et même de peur, ces opportunités nous offrent la possibilité d’en apprendre davantage sur le monde qui nous entoure, ainsi que sur nous-même.

Lors des deux premières semaines de mars, j’ai eu la chance de vivre une expérience inoubliable. Accompagnée de 20 élèves incroyables et de trois accompagnatrices dévouées, j’ai quitté le confort de ma maison pour aller vivre au sein d’une famille guatémaltèque. 

Une prémisse déstabilisante qui m’a fait douter à plus d’une occasion. En effet, m’éloigner de mes repères pour m’installer dans un pays étranger me remplissait d’anticipation et de nervosité. 

Je vous l’accorde, ce n’était qu’un séjour de 14 jours. Néanmoins, en 17 ans, je n’avais jamais entrepris un voyage d’une telle envergure, et ce, loin de ma famille. C’est pourquoi mes émotions étaient si mitigées quelques jours avant notre départ.

Or, je n’aurais pu prévoir les moments exceptionnels vécus et les leçons apprises. On nous répète souvent que ce genre de voyage nous ouvre les yeux, mais je ne l’avais jamais vraiment saisi avant celui-ci.

J’ai tissé des liens avec des personnes extraordinaires avec qui j’ai ri et pleuré par moment. J’ai découvert de nouvelles saveurs, de nouvelles perspectives, de nouvelles façons de faire. Surtout, j’ai été accueillie par une communauté chaleureuse qui m’a fait oublier le stress de ma routine quotidienne à Montréal. 

Les souvenirs du voyage frais dans ma mémoire ainsi que la nostalgie de ma dernière année au secondaire me poussent à vous inviter à faire de même. Peut-être que ce ne sera pas durant un voyage humanitaire, mais plutôt à travers un nouveau passe-temps. Essayez le nouveau, donnez-lui une chance. Vous serez surpris de ce qui en découlera. Je l’ai été. 

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Lors des deux premières semaines de mars, j’ai eu la chance de vivre une expérience inoubliable. Accompagnée de 20 élèves incroyables et de trois accompagnatrices dévouées, j’ai quitté le confort de ma maison pour aller vivre au sein d’une famille guatémaltèque. 

Une prémisse déstabilisante qui m’a fait douter à plus d’une occasion. En effet, m’éloigner de mes repères pour m’installer dans un pays étranger me remplissait d’anticipation et de nervosité. 

Je vous l’accorde, ce n’était qu’un séjour de 14 jours. Néanmoins, en 17 ans, je n’avais jamais entrepris un voyage d’une telle envergure, et ce, loin de ma famille. C’est pourquoi mes émotions étaient si mitigées quelques jours avant notre départ.

Or, je n’aurais pu prévoir les moments exceptionnels vécus et les leçons apprises. On nous répète souvent que ce genre de voyage nous ouvre les yeux, mais je ne l’avais jamais vraiment saisi avant celui-ci.

J’ai tissé des liens avec des personnes extraordinaires avec qui j’ai ri et pleuré par moment. J’ai découvert de nouvelles saveurs, de nouvelles perspectives, de nouvelles façons de faire. Surtout, j’ai été accueillie par une communauté chaleureuse qui m’a fait oublier le stress de ma routine quotidienne à Montréal. 

Les souvenirs du voyage frais dans ma mémoire ainsi que la nostalgie de ma dernière année au secondaire me poussent à vous inviter à faire de même. Peut-être que ce ne sera pas durant un voyage humanitaire, mais plutôt à travers un nouveau passe-temps. Essayez le nouveau, donnez-lui une chance. Vous serez surpris de ce qui en découlera. Je l’ai été.