Copié!

Nouvelle St-Valentin ❤️

Cet article a été rédigé par Marie-Jeanne Bélisle.

Hey! Comment ça va? Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas parlé, je trouve, non? Tu sais, ça me manque de parler avec toi. J’adorais nos conversations d’avant, on s’envoyait des « pic» l’un à l’autre et c’était amusant. Avant, on se parlait chaque jour, maintenant c’est à peine si on se regarde. Comment va la vie, la famille, la santé? Moi plutôt bien… Enfin non, pas vraiment. Tu me manques, je sais que tu as déjà tourné la page depuis longtemps, mais moi, je n’y arrive pas. Comme si mon livre était infini et les pages trop lourdes à tourner. Je suis pitoyable, je reste accroché à de minces espoirs, à des regards échangés. Au début, j’avais peur d’ouvrir mon cœur à quelqu’un, peur de laisser une faille ouverte. Mais je t’ai laissé entrer, tu t’y es fait une place et tu ne sembles pas vouloir partir. Ce que je ne comprends pas c’est comment as-tu pu m’aimer, en particulier durant une période difficile de ma vie? Ce n’est certainement pas celle avec mes meilleurs souvenirs, pourtant tu as réussi à y ajouter un peu de lumière. Oui, parce que même si j’ai souffert, tu m’as quand même mis un sourire sur le visage un certain temps. Alors non, je ne regrette pas. Non, je ne regrette pas de t’avoir fait une place dans ma vie, mais je regrette de ne rien faire en ce moment. Des fois ou plutôt souvent, j’ai envie de t’écrire, mais je ne sais pas quoi dire. Rien ne me vient, pourtant j’ai quand même ce besoin. Au final, je ne fais rien et c’est bien pour ça que je me trouve lâche. Tu te souviens, au début tout était facile. On se textait, on riait, on dessinait ensemble. Tu faisais toujours les premiers pas, mais j’en suis incapable maintenant. Avant, tu occupais souvent mes pensées, maintenant tu ne fais que les hanter, mais je n’ai pas envie que tu les quittes. Tu étais mon premier amour, tu m’as dit la même chose, et j’ose te croire. Parce que même si c’était court, notre histoire restera toujours dans un coin de ma tête. Tu m’as beaucoup aidé avec mes problèmes, mais je suis désolé, je t’ai menti. Tu m’as demandé si tu m’avais blessé, tu te sentais déjà mal, donc j’ai menti. Parce que oui tu m’as blessé, mais tu me manques quand même parce que personne ne me fait sentir spécial. Personne ne me faisait rire autant, personne ne me faisait sentir aussi bien. Enfin bref, tu me manques. Je ne sais même pas si je vais vraiment envoyer ce message. Je l’écris dans l’application Notes comme la plupart des brouillons que je t’écrivais. Je ne sais plus ce que je veux. Peut-être toi, peut-être seulement juste la paix. Je te souhaite… Je ne sais pas… Bonne fête, Joyeux Noël et Joyeuses Pâques.

À la prochaine.

Distribué

On vous propose...

À la une
Sarah-Maude Boucher

Cinemania

Au début du mois de novembre se déroule un événement qui est organisé depuis 1995. Il s’agit bel et bien de Cinémania, un festival de

Lire la suite »
Arts et cultures
Valeria Danae Ulloa Monroy

Fête des morts

Qui sait ce qui se passe le 1er et le 2 novembre? Non seulement ce sont les jours qui suivent l’Halloween, mais ce sont aussi

Lire la suite »

Nouvelle St-Valentin ❤️

Cet article a été rédigé par Marie-Jeanne Bélisle.

Hey! Comment ça va? Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas parlé, je trouve, non? Tu sais, ça me manque de parler avec toi. J’adorais nos conversations d’avant, on s’envoyait des « pic» l’un à l’autre et c’était amusant. Avant, on se parlait chaque jour, maintenant c’est à peine si on se regarde. Comment va la vie, la famille, la santé? Moi plutôt bien… Enfin non, pas vraiment. Tu me manques, je sais que tu as déjà tourné la page depuis longtemps, mais moi, je n’y arrive pas. Comme si mon livre était infini et les pages trop lourdes à tourner. Je suis pitoyable, je reste accroché à de minces espoirs, à des regards échangés. Au début, j’avais peur d’ouvrir mon cœur à quelqu’un, peur de laisser une faille ouverte. Mais je t’ai laissé entrer, tu t’y es fait une place et tu ne sembles pas vouloir partir. Ce que je ne comprends pas c’est comment as-tu pu m’aimer, en particulier durant une période difficile de ma vie? Ce n’est certainement pas celle avec mes meilleurs souvenirs, pourtant tu as réussi à y ajouter un peu de lumière. Oui, parce que même si j’ai souffert, tu m’as quand même mis un sourire sur le visage un certain temps. Alors non, je ne regrette pas. Non, je ne regrette pas de t’avoir fait une place dans ma vie, mais je regrette de ne rien faire en ce moment. Des fois ou plutôt souvent, j’ai envie de t’écrire, mais je ne sais pas quoi dire. Rien ne me vient, pourtant j’ai quand même ce besoin. Au final, je ne fais rien et c’est bien pour ça que je me trouve lâche. Tu te souviens, au début tout était facile. On se textait, on riait, on dessinait ensemble. Tu faisais toujours les premiers pas, mais j’en suis incapable maintenant. Avant, tu occupais souvent mes pensées, maintenant tu ne fais que les hanter, mais je n’ai pas envie que tu les quittes. Tu étais mon premier amour, tu m’as dit la même chose, et j’ose te croire. Parce que même si c’était court, notre histoire restera toujours dans un coin de ma tête. Tu m’as beaucoup aidé avec mes problèmes, mais je suis désolé, je t’ai menti. Tu m’as demandé si tu m’avais blessé, tu te sentais déjà mal, donc j’ai menti. Parce que oui tu m’as blessé, mais tu me manques quand même parce que personne ne me fait sentir spécial. Personne ne me faisait rire autant, personne ne me faisait sentir aussi bien. Enfin bref, tu me manques. Je ne sais même pas si je vais vraiment envoyer ce message. Je l’écris dans l’application Notes comme la plupart des brouillons que je t’écrivais. Je ne sais plus ce que je veux. Peut-être toi, peut-être seulement juste la paix. Je te souhaite… Je ne sais pas… Bonne fête, Joyeux Noël et Joyeuses Pâques.

À la prochaine.

Distribué