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L’usage des téléphones portables bannis en milieu scolaire québécois

Récemment, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a décidé d’interdire les téléphones dans toutes les écoles secondaires du Québec à compter de l’année prochaine, ce qui a entraîné le mécontentement de plusieurs élèves et qui s’est ensuite traduit par une grève organisée le 9 mai.

Même si l’intention est de favoriser la concentration et de réduire les distractions, cette décision choque plusieurs élèves, surtout dans notre école où trône une salle réservée aux élèves de 5e secondaire pour utiliser leurs appareils électroniques. Il s’agissait d’un espace que plusieurs attendaient avec impatience de pouvoir utiliser, mais en raison de la nouvelle règle, cette pièce ne sera plus du tout utilisée de la même manière. En effet, elle risque de devenir un espace bistro enjambant la cafétéria.

Il est donc bien vrai que cette loi risque d’être très mal-aimée par les élèves, mais elle pourrait aussi avoir de bons côtés méconnus. Par exemple, cela pourrait permettre aux élèves de joindre davantage de clubs scolaires ou de participer à des activités parascolaires qu’ils n’auraient peut-être pas envisagées de rejoindre. Ces expériences pourront, par exemple, les aider à découvrir de nouvelles passions, à développer leurs compétences sociales, et à mieux s’intégrer dans la vie scolaire.

Cependant, même si le premier ministre semble agir avec de bonnes intentions en ajoutant de nouvelles réglementations, je me demande si le moment était bien choisi; nous annoncer une telle nouvelle à l’approche des examens n’était pas judicieux. En effet, cette annonce survient en pleine préparation des examens de fin d’année et des examens ministériels, ce qui risque d’augmenter le stress des élèves déjà sous pression.

Enfin, n’aurait-il pas été intéressant d’obtenir l’opinion des élèves ou encore des établissements avant d’appliquer cette loi?

Une chose est claire: seul le temps nous montrera les retombées que cette loi aura.

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Il est donc bien vrai que cette loi risque d’être très mal-aimée par les élèves, mais elle pourrait aussi avoir de bons côtés méconnus. Par exemple, cela pourrait permettre aux élèves de joindre davantage de clubs scolaires ou de participer à des activités parascolaires qu’ils n’auraient peut-être pas envisagées de rejoindre. Ces expériences pourront, par exemple, les aider à découvrir de nouvelles passions, à développer leurs compétences sociales, et à mieux s’intégrer dans la vie scolaire.

Cependant, même si le premier ministre semble agir avec de bonnes intentions en ajoutant de nouvelles réglementations, je me demande si le moment était bien choisi; nous annoncer une telle nouvelle à l’approche des examens n’était pas judicieux. En effet, cette annonce survient en pleine préparation des examens de fin d’année et des examens ministériels, ce qui risque d’augmenter le stress des élèves déjà sous pression.

Enfin, n’aurait-il pas été intéressant d’obtenir l’opinion des élèves ou encore des établissements avant d’appliquer cette loi?

Une chose est claire: seul le temps nous montrera les retombées que cette loi aura.