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Avancer de nouveau

Critique littéraire – Le sommeil des loutres

Résumé 

Perdre une personne qui nous est chère n’est jamais chose facile. Que ce soit par un deuil, une rupture amoureuse ou une simple distance qui s’est créée malgré soi, il faut tourner la page à une étape qu’on croyait éternelle. Il faut réapprendre à vivre, réapprendre à avancer, réapprendre à être heureux… sans eux. Le temps continue d’avancer et voilà qu’on semble se retrouver au deuxième plan, comme si on peinait à garder le pas, alors qu’on est seul dans la course.

Émilie et Jake ont chacun un deuil à faire, bien qu’il soit de nature différente. Tous les deux sur leurs gardes, pris dans leur passé, ils vont tranquillement s’ouvrir l’un à l’autre après leur quart de travail à la pizzéria. Va en naître une amitié douce et délicate tissée avec prudence et écoute. Ils s’aideront à retrouver cette étincelle qui les avait quittés dans les derniers mois. Ils auront le choix : se laisser définir par les événements douloureux ou accepter qu’il s’agit d’étapes parmi d’autres dans leur vie dont ils peuvent ressortir plus fort. Est-ce que ce sera suffisant pour retrouver leur rythme?

Critique

Le sommeil des loutres est le premier roman de Marie-Christine Chartier que j’ai pris entre mes mains. À l’époque, j’étais dans une phase romans d’amour. Je pouvais en lire trois en une semaine, sans m’en lasser. Mais ma réserve s’est tranquillement épuisée, ce qui m’a amenée à me tourner vers la bibliothèque de l’école. Et quel chef-d’oeuvre j’y ai découvert.

D’abord, parce que contrairement à mes premières attentes, l’amour comme on l’entend ne constitue pas le coeur de l’histoire. C’est plutôt une trame de fond qui porte les personnages sans faire de l’ombre aux autres aspects essentiels du livre : le deuil, l’amitié et le pardon. Comment cette nuance donne-t-elle sa force au roman? Grâce à tous ces éléments intimement liés à un type d’amour tout aussi riche que l’amour romantique, amenant le «roman d’amour» vers une définition plus large. 

À travers une plume humaine et accessible, l’autrice nous plonge dans la naissance d’une amitié fragile et vulnérable qui grandira tout au long du roman. La confiance qui s’établit entre les deux protagonistes est touchante et remplie de beauté. Chacun porte des blessures qu’ils sont prêts à guérir ensemble, plutôt que de prendre la voie facile et de s’isoler. 

Par l’entremise de Jake et d’Émilie, l’histoire se dévoile sous deux points de vue permettant une meilleure compréhension des situations vécues. Leurs passés étant différents, il leur aurait été facile de s’en tenir aux apparences. Or, ils ont fait preuve d’ouverture et se sont laissés une chance. C’est là tout ce qu’il fallait. 

Un deuxième tome!

Si vous tombez sous le charme, le deuxième tome, L’éveil des érables, a récemment été publié. Vous pouvez aussi découvrir le reste de sa collection à la bibliothèque de l’école.

Bonne lecture!   

Article rédigé par une ancienne du journal étudiant, Novalie Chevalier

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Résumé 

Perdre une personne qui nous est chère n’est jamais chose facile. Que ce soit par un deuil, une rupture amoureuse ou une simple distance qui s’est créée malgré soi, il faut tourner la page à une étape qu’on croyait éternelle. Il faut réapprendre à vivre, réapprendre à avancer, réapprendre à être heureux… sans eux. Le temps continue d’avancer et voilà qu’on semble se retrouver au deuxième plan, comme si on peinait à garder le pas, alors qu’on est seul dans la course.

Émilie et Jake ont chacun un deuil à faire, bien qu’il soit de nature différente. Tous les deux sur leurs gardes, pris dans leur passé, ils vont tranquillement s’ouvrir l’un à l’autre après leur quart de travail à la pizzéria. Va en naître une amitié douce et délicate tissée avec prudence et écoute. Ils s’aideront à retrouver cette étincelle qui les avait quittés dans les derniers mois. Ils auront le choix : se laisser définir par les événements douloureux ou accepter qu’il s’agit d’étapes parmi d’autres dans leur vie dont ils peuvent ressortir plus fort. Est-ce que ce sera suffisant pour retrouver leur rythme?

Critique

Le sommeil des loutres est le premier roman de Marie-Christine Chartier que j’ai pris entre mes mains. À l’époque, j’étais dans une phase romans d’amour. Je pouvais en lire trois en une semaine, sans m’en lasser. Mais ma réserve s’est tranquillement épuisée, ce qui m’a amenée à me tourner vers la bibliothèque de l’école. Et quel chef-d’oeuvre j’y ai découvert.

D’abord, parce que contrairement à mes premières attentes, l’amour comme on l’entend ne constitue pas le coeur de l’histoire. C’est plutôt une trame de fond qui porte les personnages sans faire de l’ombre aux autres aspects essentiels du livre : le deuil, l’amitié et le pardon. Comment cette nuance donne-t-elle sa force au roman? Grâce à tous ces éléments intimement liés à un type d’amour tout aussi riche que l’amour romantique, amenant le «roman d’amour» vers une définition plus large. 

À travers une plume humaine et accessible, l’autrice nous plonge dans la naissance d’une amitié fragile et vulnérable qui grandira tout au long du roman. La confiance qui s’établit entre les deux protagonistes est touchante et remplie de beauté. Chacun porte des blessures qu’ils sont prêts à guérir ensemble, plutôt que de prendre la voie facile et de s’isoler. 

Par l’entremise de Jake et d’Émilie, l’histoire se dévoile sous deux points de vue permettant une meilleure compréhension des situations vécues. Leurs passés étant différents, il leur aurait été facile de s’en tenir aux apparences. Or, ils ont fait preuve d’ouverture et se sont laissés une chance. C’est là tout ce qu’il fallait. 

Un deuxième tome!

Si vous tombez sous le charme, le deuxième tome, L’éveil des érables, a récemment été publié. Vous pouvez aussi découvrir le reste de sa collection à la bibliothèque de l’école.

Bonne lecture!   

Article rédigé par une ancienne du journal étudiant, Novalie Chevalier