Commençons par les costumes. Un costume sur quatre serait porté une seule fois avant d’être jeté, a conclu une étude de l’organisation britannique Hubbub en 2019. La solution environnementale serait d’utiliser des tissus qui traînent à la maison ou des vieux vêtements. Toutefois, les magasins encouragent l’achat excessif. Partout, pendant des semaines, les costumes sont exposés dans tous les modèles dont un enfant puisse rêver. Pour un parent, il n’y a rien de plus facile et rapide que d’acheter. Même les marques comme Shein, H&M et Zara amplifient le mouvement en proposant des vêtements aux thématiques de l’Halloween.
Ensuite, l’étape préférée: la cueillette de bonbons. De nombreux bonbons d’Halloween sont fabriqués à partir d’huile de palme non durable, qui est à la fois abordable à fabriquer et à transporter, mais qui présente en contrepartie un risque pour l’environnement. En plus de l’émission de tonnes de gaz à effet de serre, l’incinération de forêts dans les plantations de palmiers à huile est l’une des principales causes de la déforestation en Asie. Le pire est que chaque bonbon est emballé individuellement dans du plastique Comme on le sait, ces morceaux de plastique finissent dans les océans. Certains concluent que même l’emballage finira dans nos estomacs puisqu’il y a possibilité que les contaminants remontent la chaine alimentaire.
On pourrait aussi parler longtemps des décorations. Toutefois, le plus dévastateur, ce sont les citrouilles. Une citrouille est un aliment que tout le monde jette après l’avoir utilisé comme décoration, alors que des soupes à la citrouille bien belles et chaudes pourraient être savourées.
Enfin, un dernier aspect est l’utilisation de la voiture lors de la tournée du 31 octobre. Beaucoup de parents utilisent ce moyen de transport afin d’éviter le vent froid de la saison et pour rentabiliser leur soirée. Covoiturer entre amis est une bonne solution, ou simplement marcher et profiter de l’évènement.
Bref, cette fête nationale est le deuxième évènement où l’on dépense le plus. À la fin, la planète, les animaux et inconsciemment nous-mêmes sommes ceux qui payent le prix de cette fête nationale.