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Le jour du souvenir, c’est quoi?

En 1931, Alan Neill, un député fédéral de Colombie-Britannique, met en marche un projet de loi visant à commémorer l’Armistice, une négociation politique signée le 11 novembre 1918 à 5h15 qui met officiellement fin à la Première Guerre mondiale. C’est ainsi qu’est instauré le Jour du Souvenir, célébré à la journée de la signature du traité chaque année.

Si, au début, cet évènement était dédié aux évènements politiques et militaires qui avaient mené à la victoire lors de Guerre, il est aujourd’hui centré sur la mémoire des soldats décédés et aux souvenirs des morts. Durant les cérémonies, on incite les gens à se souvenir des horreurs de la guerre et à œuvrer pour la paix. Elles se déroulent principalement devant des monuments commémoratifs de guerre communautaires ou encore dans des écoles ou des lieux publics. Observer deux minutes de silence, réciter Au Champ d’honneur et porter le coquelicot devinrent rapidement des éléments incontournables du Jour du Souvenir. L’utilisation du coquelicot comme symbole de la mort et du renouveau remonte aussi loin que les guerres napoléoniennes au 19e siècle. Cette fleur devient le symbole national du Souvenir en 1921, avant même l’inauguration du Jour du Souvenir.

Au champ d’honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l’espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.

Nous sommes morts
Nous qui songions la veille encor’
À nos parents, à nos amis,
C’est nous qui reposons ici
Au champ d’honneur.

À vous jeunes désabusés
À vous de porter l’oriflamme
Et de garder au fond de l’âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d’honneur.

(Adaptation du poème In Flanders Fields, de John McCrae)

À l’époque, le Jour du Souvenir était célébré avec ferveur, mais, au fil du temps, il est tombé dans l’oubli. Le 50e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale en 1995 réanima l’intérêt du public, qui n’a toujours pas faibli à ce jour. C’est à présent un congé national dans plusieurs provinces. La Cérémonie au Monument commémoratif de guerre à Ottawa est télédiffusée partout au pays et la plupart des médias diffusent des reportages spéciaux et des entrevues sur l’histoire militaire ou des thèmes liés au souvenir.

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En 1931, Alan Neill, un député fédéral de Colombie-Britannique, met en marche un projet de loi visant à commémorer l’Armistice, une négociation politique signée le 11 novembre 1918 à 5h15 qui met officiellement fin à la Première Guerre mondiale. C’est ainsi qu’est instauré le Jour du Souvenir, célébré à la journée de la signature du traité chaque année.

Si, au début, cet évènement était dédié aux évènements politiques et militaires qui avaient mené à la victoire lors de Guerre, il est aujourd’hui centré sur la mémoire des soldats décédés et aux souvenirs des morts. Durant les cérémonies, on incite les gens à se souvenir des horreurs de la guerre et à œuvrer pour la paix. Elles se déroulent principalement devant des monuments commémoratifs de guerre communautaires ou encore dans des écoles ou des lieux publics. Observer deux minutes de silence, réciter Au Champ d’honneur et porter le coquelicot devinrent rapidement des éléments incontournables du Jour du Souvenir. L’utilisation du coquelicot comme symbole de la mort et du renouveau remonte aussi loin que les guerres napoléoniennes au 19e siècle. Cette fleur devient le symbole national du Souvenir en 1921, avant même l’inauguration du Jour du Souvenir.

Au champ d’honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l’espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.

Nous sommes morts
Nous qui songions la veille encor’
À nos parents, à nos amis,
C’est nous qui reposons ici
Au champ d’honneur.

À vous jeunes désabusés
À vous de porter l’oriflamme
Et de garder au fond de l’âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d’honneur.

(Adaptation du poème In Flanders Fields, de John McCrae)

À l’époque, le Jour du Souvenir était célébré avec ferveur, mais, au fil du temps, il est tombé dans l’oubli. Le 50e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale en 1995 réanima l’intérêt du public, qui n’a toujours pas faibli à ce jour. C’est à présent un congé national dans plusieurs provinces. La Cérémonie au Monument commémoratif de guerre à Ottawa est télédiffusée partout au pays et la plupart des médias diffusent des reportages spéciaux et des entrevues sur l’histoire militaire ou des thèmes liés au souvenir.